Dhulikhel
Publié le 23 Avril 2015
Loïc a testé l'hôpital en Bolivie, Daniel en Australie... Et moi, j'ai testé celui du Népal !
Après une mauvaise chute dans la salle de bain de notre guesthouse, j'avais très mal au dos. Il fallait donc vérifier que ce n'était pas grave. Daniel a donc appelé une ambulance pour m'emmener à l'hôpital (à noter que le trajet en ambulance coûte moins cher qu'un taxi!!!).
Le fonctionnement d'un hôpital au Népal est très particulier. C'est Daniel et le fils du patron de la guesthouse qui m'ont transporté entre les services, sont allés chercher les ordonnances pour les différents examens à faire et sont allés chercher les résultats.
Heureusement, je n'ai qu'une grosse contusion au dos. Je dois donc rester tranquille et attendre que cela passe.
Ouf, nous pourrons poursuivre notre voyage et visiter l'Afrique. Vous devrez attendre encore un peu avant de nous revoir !!!
Pendant que je me repose, Daniel et les enfants se promènent dans les environs de Dhulikhel. Au détour d'un chemin, ils ont passé un moment à observer le travail de deux jeunes femmes dans leur champ de patates. Daniel a proposé à la dame de l'aider à porter son sac. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé avec 50 kg de patates en équilibre sur le front. A l'entendre, c'est tout un art pour ne pas se tordre la nuque.
Après l'effort, le réconfort ! Pour les remercier, les jeunes femmes les ont invités chez elles pour boire un thé et déguster quelques... patates ! Les enfants ont été ravis et un peu impressionnés de découvrir la maison modeste de cette famille. En effet, leurs seules richesses sont un vieux poste de télévision et quelques animaux.
Notre guesthouse est un immeuble de 4 étages et, comme beaucoup d'habitations au Népal, se termine par une petite terrasse. Daniel en a donc profité pour renouer avec ses habitudes de voyageur-solo en faisant une grande lessive. Les enfants l'ont aidé avec bonheur.
Il n'y a pas que des rizières au Népal. En nous promenant dans la campagne, nous avons vu des champs de patates, de maïs, de blé et d'autres céréales. Ces cultures sont principalement en terrasses étant donné le relief du pays.
Au Népal, les plantations sont à taille humaine. Toute la famille met la main à la pâte, que ce soit pour désherber, planter, récolter, labourer.
Petite message à l'intention de nos jeunes lecteurs : nous attendons avec impatience vos dessins sur le Népal car le prochain numéro du « CPP en action » va bientôt paraître !